Tout le monde sait que chacun réagit différemment à la douleur, selon son origine ou selon les circonstances. C’est ainsi qu’on peut distinguer 4 composantes:

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• Sensori-discriminative: elle correspond à notre capacité d'analyser la nature (brûlure, piqûre), la localisation, l'intensité et la durée du stimulus. Les performances du décodage sont faibles: par exemple brûlure est un terme employé pour le très chaud mais aussi pour le très froid, la localisation des douleurs profondes est parfois imprécise (il est impossible de décrire une douleur de la 3° boucle de l’intestin…).

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• Emotionnelle: elle associe le caractère désagréable à la douleur et peut se prolonger en anxiété et dépression. Elle dépend du stimulus, bien sûr, mais aussi du contexte (incertitude de l'évolution de la maladie...).

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• Cognitive: ce terme désigne l'ensemble des processus mentaux qui influencent la perception de la douleur: attention, diversion de l'attention, interprétation et valeurs attribuées à la douleur, expériences douloureuses antérieures personnelles…

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• Comportementale: c’est l'ensemble des manifestations verbales et non verbales observables chez la personne qui souffre (agitation ou immobilité, cri ou silence). Ceci dépend de l’éducation, de l'environnement, de la culture, des standards sociaux.   

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Quelle que soit la douleur, ces composantes sont présentes à des niveaux variables et doivent être analysées pour permettre une prise en charge adaptée.

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