Le cœur a été longtemps considéré à tort comme une vulgaire pompe. En réalité, l’environnement, nos pensées, nos émotions, nos sentiments influencent son fonctionnement qui est en relation intime avec celui du cerveau. Ce que la médecine chinoise avait compris depuis longtemps (2500 ans avant JC !) a été redécouvert par la médecine occidentale depuis les années 80. On sait à présent que le cerveau  (comme d’ailleurs l’intestin) possède son propre réseau de neurones qui sont comme ‘un petit cerveau' capable d’avoir ses propres perceptions, de modifier leur comportement en fonction en fonction de celles ci et même de se transformer à la suite de leurs expériences.

 

Le cœur fabrique aussi des hormones : l’adrénaline, des hormones régulant la tension artérielle, l’ocytocine (hormone du bien être et de l’amour) qui agissent sur le cerveau. Le cœur fait participer tout l’organisme des variations de son champ électromagnétique que l’on peut détecter à plusieurs mètres du corps. Le cœur perçoit et ressent et influence tout notre organisme, à commencer par le cerveau.

 

En apprenant à contrôler notre cœur, nous apprenons à apprivoiser notre cerveau émotionnel et vice versa.

La relation entre le cœur et le cerveau émotionnel s’établit par l’intermédiaire du système nerveux autonome.

• Le système nerveux autonome est constitué de deux branches qui innervent les organes du corps à partir du cerveau émotionnel :

  • la branche ‘sympathique’ libère de l’adrénaline et de la noradrénaline, et contrôle les réactions de combat et de fuite. Elle accélère le rythme cardiaque.

  • la branche ‘parasympathique’ libère l’acétylcholine qui produit relaxation et calme et ralentit le cœur.

• Ces deux systèmes sont en équilibre constant. Quand nous sommes émus et que nous nous mettons à rougir, c’est le sympathique : nous avons appuyé sur l’accélérateur. Quand nous prenons une grande respiration pour recouvrer nos esprits, c’est le parasympathique : nous avons appuyé sur le frein.

• De plus, le cœur envoie des messages au cerveau émotionnel : quand le cœur se dérègle, il entraîne avec lui le cerveau émotionnel.

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Dans la douleur chronique, il existe souvent un déséquilibre: le sympathique est trop stimulé. 

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Au CETD de Bicêtre, des séances d'apprentissage de la cohérence cardiaque peuvent vous être proposées pour diminuer votre stress et favoriser un état plus relaxé. 

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